Les bienfaits du Miel

Les bienfaits du Miel

Depuis des millénaires, le Miel est utilisé comme un super aliment et un remède naturel. Ses propriétés thérapeutiques et ses qualités nutritionnels sont exceptionnelles. En effet, le miel est un fortifiant, il stimule nos défenses immunitaires ! Ses vertus cicatrisantes et antiseptiques sont utilisées en médecine pour traiter les plaies et les brûlures. Ses qualités antibactériennes et digestives sont efficaces pour soigner les infections respiratoires, les problèmes de digestion et de transit intestinal.
Au de-là de ses propriétés physiques, le Miel témoigne de qualités gustatives dont les amateurs ne se lassent pas ! Ses multiples saveurs aux nuances dorées en font un produit de choix. En tartine sur du pain frais, pour sucrer sa tisane ou son yaourt, il existe de nombreuses façons de consommer le miel. Découvrez comment le miel est fabriqué, quels ont les critères pour choisir un bon miel et comment l’utiliser pour se soigner.

pot de miel

Comment les abeilles fabriquent le Miel ?

L’abeille est une espèce sociale. Chaque individu accomplit, selon son âge, une tâche indispensable à l’équilibre du groupe. C’est ainsi, qu’au cours de sa vie, chaque abeille sera tour à tour nettoyeuse, nourricière, maçonne, manutentionnaire, ventileuse, gardienne et enfin butineuse.

La collecte du nectar par les abeilles

L’abeille collecte deux matières premières pour élaborer le Miel :
> Le nectar que les abeilles récoltent sur les fleurs entomophiles, c’est-à-dire les plantes qui ont besoin des insectes pour leur fécondation. On parlera alors de Miel de nectar.
> La sève végétale digérée par certains insectes et qui correspond au Miel de miellat.
Les origines florales, pour le miel de nectar, ou botaniques, pour le Miel de miellat, influencent la couleur, le goût, les arômes et la texture du miel.
Les butineuses visitent des centaines de fleurs, volant jusqu’à 5 km de leur colonie. Elles effectuent plusieurs dizaines de voyages par jour pour rapporter à la ruche le nectar ou le miellat. A chaque voyage, elles accumulent près de 40 mg de nectar, soit la moitié de leur poids.

La transformation du nectar en miel

Les butineuses recueillent le nectar à l’aide de leur langue et l’aspirent pour le stocker dans leur jabot.
C’est dans ce jabot que commence le long processus de transformation du nectar grâce à l’ajout de sécrétions issues des glandes salivaires des abeilles.
Ces sécrétions renferment des enzymes responsables de la conversion du saccharose en glucose et en fructose ainsi que de la transformation du glucose en peroxyde d’hydrogène et en acide gluconique. Arrivées à la ruche, les abeilles échangent le contenu de leur jabot de langue à langue avec leurs congénères : on parle de trophallaxie.
Ce procédé augmente la surface d’échange avec l’air pour diminuer la teneur en eau et concentrer progressivement les sucres. Il peut prendre de 2 à 5 jours selon les conditions climatiques, la force de la colonie et la quantité de nectar à assécher.
Le produit est ensuite déposé dans les alvéoles de cire qui ne pourront être operculées qu’une fois la teneur en eau idéale atteinte.  Cette dernière étape de déshydratation est réalisée par les ventileuses qui créent un courant d’air chaud en battant des ailes. Cet air chaud et sec se charge de l’humidité excessive du Miel puis est rejeté à l’extérieur de la ruche jusqu’à ce que la teneur en eau atteigne 18%. Les alvéoles sont alors fermées à l’aide d’un opercule de cire couvert d’une fine pellicule de Propolis. Ce couvercle ralentit le passage de l’eau mais n’est pas imperméable. Le Miel s’y conserve longtemps servant à nourrir les larves d’ouvrières durant une partie de leur développement et les adultes pendant l’hiver.

La récolte du miel

Pour récolter le miel, les apiculteurs placent sur la ruche, en pleine période de floraison, une hausse, c’est-à-dire un étage supplémentaire composé de cadre de cire d’abeille déjà préconstruits. Une fois que les abeilles ont rempli la ruche, elles ont le reflexe de poursuivre leur tâche en remplissant la hausse. Selon, la grandeur de la colonie d’abeilles et la météo, les apiculteurs peuvent placer plusieurs hausses sur une ruche. Ces hausses seront récupérées lors de la récolte de miel laissant aux abeilles la ruche déjà bien remplie pour passer l’hiver.

Composition et valeur nutritionnelle du Miel

Quelle que soit son origine le Miel contient 18% d’eau, 80% de glucides (sucres) principalement du glucose 31% et du fructose 38%, des acides organiques (dérivés des acides aminés), des sels minéraux (sodium, potassium, calcium, magnésium, phosphore), des oligo-éléments (dont cuivre, fer, zinc, manganèse, fluor), des protéines et des vitamines (dont les vitamines C, B1, B2, B6, B3, B5).
Bien qu’ayant une haute valeur énergétique (320 calories pour 100 g, soit 60 calories pour une cuillère à soupe de miel) le Miel est moins calorique que le sucre blanc (380 calories pour 100 g).
Il est donc préférable de consommer du Miel à la place du sucre blanc/roux ou du sirop d’agave pour bénéficier des tous les nutriments qu’il contient. Au-delà de sa valeur énergétique, le Miel offre également de précieux composés antioxydants tels que des flavonoïdes, des polyphénols et des huiles essentielles. Toutefois, ces substances sont moins concentrées que dans la Propolis et se réduisent lorsqu’il est chauffé à plus de 40°C.

Quel est l’index glycémique du Miel ?

L’index glycémique (IG) est un index qui sert à mesurer l’impact des sucres d’un aliment sur la glycémie. L’IG de référence est celui du glucose. Il est fixé arbitrairement à 100. La consommation d’aliments riches en sucre avec un IG élevé entraine la prise de poids et l’apparition de maladies chroniques comme le diabète de type 2 ou l’infarctus du myocarde. Un IG est considéré comme faible lorsqu’il est inférieur à 55.
Avec ses 80 % de sucre, on peut penser que le Miel a un IG élevé. Ce n’est pas le cas. En effet, plus la teneur du Miel en fructose est élevée, plus son IG est bas.
Par conséquent, lors de régimes nécessitant la consommation d’aliments à faible IG, le Miel est l’aliment naturel à privilégier. En voici quelques exemples : Le Miel d’Acacia (IG 53), le Miel de Châtaignier (IG 53), le Miel de Tilleul (IG 49), le Miel de Bruyère (IG 53).

Quels sont les critères de qualité d’un Miel ?

Le Miel est puisé dans le surplus des réserves constituées par les abeilles. L’apiculteur se doit de le récolter sans nuire aux colonies. C’est-à-dire, en prenant soin de laisser aux abeilles la quantité de Miel dont elles ont besoin pour se nourrir notamment en hiver, période pendant laquelle elles ne peuvent pas butiner de nectar ou de miellat et donc fabriquer le Miel.
Des traités d’apiculture décrivent les étapes du travail en miellerie dans le respect de bonnes pratiques. L’application de ses bonnes pratiques garantit l’obtention d’un Miel de qualité. En effet, les techniques d’extraction, de décantation, de filtration et de traitement du Miel conditionnent sa qualité finale dans le respect de la colonie productrice.
Ces pratiques sont loin d’être rigoureusement suivies dans certains pays. C’est pourquoi il faut être attentif aux indications d’origine du Miel consommé à des fins nutritionnels ou thérapeutiques.

Comment choisir un Miel de qualité ?

Le Miel est un produit naturel récolté à froid qui ne doit contenir ni colorant, ni conservateur, ni additif. En France, la part considérable des importations de Miel de pays voisins de l’Union européenne, mais surtout de Chine, d’Amérique latine et d’Amérique centrale favorise la commercialisation de Miels souvent médiocres, au goût standard voire de Miels frelatés ou pire, de faux Miels. Leur prix attractif doit éveiller la suspicion quant à leur qualité et leur mode de fabrication.

Les labels qui garantissent la qualité du Miel

Les apiculteurs qui travaillent dans le respect des bonnes pratiques et des traités d’apiculture mettent en valeur leur production. Sur un pot de miel doivent obligatoirement figurer l’indication « Miel » et le ou les pays de récolte. Ces éléments peuvent être complétées par l’origine florale ou végétale, l’origine régionale, nationale, territoriale ou topographique. Il existe en France des appellations et des labels qui permettent aux consommateurs de repérer la qualité des Miels et de participer économiquement au maintien des apiculteurs soucieux de valoriser un savoir-faire, de promouvoir leur démarche écologique et de partager leurs valeurs. Différentes appellations telles que les IGPAOC et AOP ou labels comme le Label Rouge existent en France et méritent d’être citées :

Miels IGP (Indication géographique protégée) en France

L’IGP « Miel d’Alsace » créé en 2005 propose des Miels de crues.
L’IGP « Miel de Provence » existe depuis 2009. Cet IGP concerne tout Miel mono-floral ou Poly-floral issu de la flore spontanée de Provence ou d’une culture spécifique à la Provence.
Sa notoriété est associée à sa typicité et à ses qualités aromatiques tels que le Miel de Romarin, le Miel de Lavande ou le Miel de Thym.
L’IGP « Miel des Cévennes » obtenu en 2015, labellise des Miels issus du butinage de la flore cévenole spontanée ou de culture traditionnelle dans les communes des Cévennes.

Miels AOP (Appellation d’origine protégée) ou Miels AOC (Appellation d’origine contrôlée)

L’AOP-AOC « Miel de Corse » est reconnue depuis 1998. Elle décline une gamme variée de Miels selon la saison, la situation géographique et l’altitude où le nectar a été butiné : Miel de Printemps, Miel de Maquis…
L’AOC « Miel de Sapin des Vosges » a été créé en 1996. Sa spécificité repose sur la présence du sapin pectiné hébergeant le puceron producteur du miellat, sur le climat et sur les sols du massif vosgien.

Les Miels de France en dehors des Labels et des Appellations

Au-delà des appellations protégées d’autres miels méritent d’être évoqués pour leur qualité historiquement reconnues. Il s’agit notamment du « Miel de Narbonne » ou du « Miel blanc » récoltés dans l’Aude, du « Miel du Gâtinais » produit dans la région du Gâtinais, une partie de l’île de France et la Bourgogne, des miels de haute altitude récoltés dans les Alpes et les Pyrénées souvent connus sous le nom de miel de montagne ou miel toutes fleurs.
D’autres régions en France produisent des miels de qualité aux caractéristiques gustatives en lien avec la flore et le climat : la Bretagne, la Champagne, la Normandie, la Picardie…

Les Miels urbains

Depuis le milieu des années 2000, le nombre de ruches dans les grandes villes comme Paris n’a cessé d’augmenter. Cette apiculture urbaine est à l’initiative de passionnés souhaitant ainsi contribuer à la sauvegarde des abeilles et montrer que l’apiculture n’est pas le propre des campagnes.
Les abeilles bénéficient d’une multiplicité de plantes mellifères sur lesquelles l’usage de produits phytosanitaires est réduit. Leur présence dans les villes contribue à la pollinisation. C’est aussi l’occasion de sensibiliser les citadins au déclin des insectes pollinisateurs tout en promouvant la biodiversité et la protection de l’environnement.

Miel Liquide, cristallisé ou crémeux, lequel choisir ?

Lorsque le Miel est extrait des alvéoles de cire, il est liquide mais plus ou moins fluide.
Au fil du temps, le Miel va se cristalliser et donc changer de consistance. Sa solidification résulte de la formation progressive de cristaux de sucre, le glucose en premier, plus ou moins fins selon la composition du Miel et les conditions environnantes.
Dans les régions tempérées, le Miel cristallise à température ambiante. Étant sursaturé en sucres, ce phénomène spontané n’altère en rien la qualité du Miel.
La vitesse du processus dépend de la teneur en eau du Miel et de divers paramètres dont la concentration en glucose et la proportion en fructose/glucose.

La cristallisation du miel

La cristallisation dépend des fleurs butinées

Le processus de cristallisation, appelée aussi granulation, dépend également des fleurs butinées. Si le fructose domine dans la majorité des miels, le glucose l’emporte dans certains cas comme par exemple le Miel de Tournesol, le Miel de Colza, le Miel de Pissenlit, le Miel de Trèfle ou le Miel de Bruyère. En effet, plus la teneur en glucose est importante plus un miel cristallise vite. Ainsi, le Miel de Tournesol ou le Miel de Colza cristallisent en quelques semaines alors que le Miel d’Acacia demeure liquide une bonne année.

La vitesse de cristallisation du miel

La cristallisation dépend également des conditions de conservation du Miel et notamment de la température à laquelle il est stocké. Une conservation à 15° accélère la cristallisation du Miel alors qu’à 20°, celui-ci reste liquide plus longtemps selon sa proportion en glucose.
La grosseur des cristaux dépend de la vitesse de cristallisation du Miel. En effet, plus la cristallisation est rapide, plus les cristaux sont fins, plus elle est lente plus ils sont grossiers et irréguliers. C’est sur ce processus que se basent les apiculteurs pour proposer aux consommateurs du Miel crémeux. Il n’est pas moins bon que le Miel liquide. C’est une cristallisation rapide pour obtenir des cristaux très fins et donner au miel une consistance souple et onctueuse que certains amateurs de Miel apprécient car il est plus facile à tartiner.
La proportion d’eau augmentant dans le Miel au fur et à mesure que les cristaux se forment et grossissent, il risque alors de fermenter et de devenir impropre à la consommation. Un miel partiellement cristallisé se conserve donc moins facilement qu’un miel totalement cristallisé.
La cristallisation naturelle du miel est une preuve de qualité. C’est pourquoi, un miel toujours parfaitement fluide au bout d’un an est probablement un produit falsifié, fabriqué avec du sirop de sucre et qui ne cristallisera donc jamais.
Pour qu’un miel cristallisé redevienne liquide, il suffit de laisser le pot de miel ouvert dans un endroit chaud en veillant à le brasser de temps en temps sans ajouter d’eau. Il est aussi possible de le chauffer à feu doux quelques minutes au bain-marie à une température de 37 degrés C maximum. Au-delà, le Miel perd ses arômes ainsi que ses qualités nutritives et thérapeutiques.

Quels sont les bienfaits du Miel pour notre santé ?

Les bienfaits du miel proviennent de ses nombreuses propriétés thérapeutiques et de ses qualités nutritionnelles. Toutefois tous les miels ne possèdent pas les mêmes vertus et n’offrent pas les mêmes arômes selon leur origine floral ou géographique et la manière dont ils ont été extraits et conservés. C’est pourquoi, il est important de consommer un Miel dont l’origine est connue, issu de circuits courts ou d’agriculture biologique, bénéficiant d’un label ou d’une appellation.

Les propriétés anti-microbiennes du Miel

Le Miel possède des propriétés antimicrobiennes, antioxydantes et anti-inflammatoires.
La capacité du Miel à lutter contre les microbes et les bactéries varie en fonction de la complémentarité de ses composants physico-chimiques.
Le peroxyde d’hydrogène, l’un des principaux anti-microbiens issu de la transformation du glucose, est libéré progressivement dans les premières 24 à 48h. L’acide gluconique quant à lui, contribue à acidifier le miel. Or, les bactéries se développent très mal en milieu acide.
Par sa grande richesse en sucre, le Miel contribue à la destruction des bactéries en attirant l’eau contenue dans leur membrane. Il contient également des flavonoïdes et des molécules aromatiques dont les propriétés antibactériennes ont été démontrées.

Les propriétés antiseptiques et cicatrisantes du Miel

Le fort pouvoir osmotique du Miel favorise l’afflux vers l’extérieur des fluides contenus dans la plaie. Ce phénomène est propice à l’entrée en action des cellules du système immunitaire et des facteurs de croissance. Si la plaie n’est pas nécrosée, ce drainage suffit à la nettoyer. La viscosité du Miel forme une barrière protectrice et antiseptique qui permet de limiter l’entrée de germes dans la plaie.
Le Miel crée également un environnement humide autour de la plaie et une interface avec le pansement qui a toute son importance car il empêche la compresse d’adhérer à la peau minimisant ainsi la douleur au moment du retrait. Le Miel évite la croissance de tissu entre les mailles de la compresse et donc le risque d’arracher ses tissus au renouvellement du pansement favorisant ainsi la cicatrisation.
Pour être efficace dans le traitement d’une plaie, le miel doit présenter une totale innocuité. Or, un produit vivant peut renfermer des contaminants. C’est pourquoi, il est important de n’utiliser que des Miels médicaux disponibles en pharmacie.

Quel Miel utiliser pour se soigner ?

La diversité des Miels, leurs saveurs, leurs couleurs et leurs vertus dépendent des fleurs butinées par les abeilles. En effet, les propriétés des plantes dont le nectar a été utilisé pour élaborer le miel se retrouvent dans sa composition en plus de toutes ses vertus propres. Voici quelques Miels mono-floraux dont les qualités gustatives et les bienfaits sur la santé sont appréciés par les connaisseurs. 

Tous les miels n’ont pas les mêmes propriétés

Le Miel d’Acacia à faible IG facilite la digestion et améliore le transit

Le Miel d’Acacia est de couleur jaune clair et d’une saveur douce et délicate. Il reste longtemps liquide. Il est apprécié en cuisine et en pâtisserie et se mélange aux boissons chaudes ou froides dont il ne dénature pas la saveur. Le Miel d’Acacia améliore la digestion et favoriser le transit intestinal. Son index glycémique est faible (IG 35) car il est plus concentré en fructose qu’en glucose. Le miel d’acacia est donc excellent pour les diabétiques.

Le Miel de Thym contre les infections respiratoires et les troubles digestifs

Le Miel de Thym d’une couleur ambrée et au goût prononcé fait partie des miels les plus vertueux. Il est digestif et antiseptique. Il prévient et traite les maladies infectieuses, digestives et respiratoires. Il a également des propriétés cicatrisantes. En compresse, il favorise la désinfection et la cicatrisation des plaies et des brûlures. Sa teneur en vitamine C lui confère un effet stimulant sur l’organisme. L’index glycémique du Miel de Thym se situe environ à 53.

Le Miel de Romarin, stimulant hépatique et anti-stress

De couleur claire, le Miel de Romarin stimule la fonction biliaire et tonifie le foie facilitant ainsi la digestion. Il témoigne également d’une action tonique en cas de fatigue ou de stress.
Enfin, il est souvent conseillé aux personnes souffrant d’asthme, d’ulcère ou d’eczéma.

Le Miel de Lavande, antiseptique, anti-bactérien et calmant

Le Miel de Lavande est de couleur doré et d’une saveur délicate. C’est le plus raffiné des miels de Provence. Le miel de Lavande a une action antiseptique. Il agit sur les infections des voies respiratoires. Ces vertus antibactériennes sont efficaces pour soigner les plaies, les brûlures légères et les piqûres d’insectes. Quant à ses propriétés calmantes, elles permettent de lutter contre les insomnies, l’anxiété et la nervosité. L’index glycémique du Miel de Lavande est d’environ 55.

Le Miel de Tilleul, un remède naturel pour traiter les insomnies

De couleur claire, d’une saveur légèrement amère et mentholée, le Miel de Tilleul est réputé pour ses vertus calmantes et antispasmodiques. Il permet de lutter contre les troubles du sommeil mais aussi d’apaiser l’anxiété et les états nerveux. Il calme également les douleurs d’estomac liées à une nervosité excessive. Il traite les premiers symptômes de la grippe, de l’angine et du rhume en réduisant les sécrétions nasales, les courbatures et la fièvre et en favorisant la transpiration. Le miel de Tilleul soulage également les douleurs en cas de migraine. Son index glycémique est de 56.

Le Miel d’Oranger, calmant et régulateur du transit

Le Miel d’Oranger est d’une couleur cuivrée avec un goût fruité dominé par la saveur de la fleur d’oranger. Il est idéal en pâtisserie ou en cuisine dans les plats sucrés/salés. Le Miel d’oranger a des propriétés calmantes et apaisantes. En effet, il favorise l’endormissement et apaise les tensions dues au stress ou à la fatigue, les maux de tête.
Le Miel d’Oranger facilite la digestion et permet de réguler le transit intestinal. Son index glycémique est de 50.

Le Miel de Bruyère calme les douleurs des règles

Le Miel de Bruyère est d’une couleur brune qui tire sur le roux. Son goût est très puissant, légèrement amère et âpre avec une saveur de caramel assez prononcée.
Le Miel de Bruyère soulage les douleurs des rhumatismes mais aussi les douleurs des règles. Il aide à soigner les troubles urinaires et à combattre les infections digestives et intestinales. Il est aussi un bon tonique pour le système nerveux et permet de lutter contre la fatigue nerveuse et l’anxiété. L’index glycémique du Miel de Bruyère est de 53.

Le Miel d’Eucalyptus pour lutter contre les infections respiratoires

Le Miel d’Eucalyptus est d’une saveur légèrement mentholée et d’une couleur ambrée avec des reflets verts. Antiseptique, le Miel d’Eucalyptus est excellent pour lutter contre les maladies des voies respiratoires. Il est recommandé pour soigner la bronchite, lutter contre la toux, le rhume, la grippe et soulager le mal de gorge.
Digestif, il soulage les problèmes gastriques souvent en lien avec les difficultés respiratoires.

Le Miel de Châtaignier stimule le système immunitaire

Le Miel de Châtaignier, issu du miellat et du nectar, est un miel corsé. Sa couleur sombre va du jaune foncé au presque noir. Ses saveurs boisée et amère sont caractéristiques.
Le Miel de Châtaignier stimule le système immunitaire et aide à lutter contre la fatigue.
Il favorise la circulation du sang et améliore le fonctionnement du système digestif, notamment du foie et de l’estomac. Son index glycémique est de 55

Contre-indications dans l’utilisation du Miel

Les nombreuses vertus thérapeutiques du Miel ne font pas pour autant de lui un aliment parfait. Un produit naturel n’est pas nécessairement exempt de toute toxicité ou d’effets indésirables. Le Miel provoque parfois des allergies car il peut contenir des résidus de médicaments consécutifs au traitement de la ruche, mais aussi à d’autres traitements phytosanitaires.
Par mesure de précaution, la consommation de Miel par le nourrisson de moins de 12 mois est donc déconseillée en raison de l’immaturité de son système immunitaire.
Cependant, le Miel est un bon aliment pour la femme enceinte. En effet, son pouvoir sucrant constitue une alternative au sucre raffiné dans l’alimentation et il contient beaucoup de vitamines et de minéraux nécessaires au bon développement du fœtus. Pour la future maman, le miel aide à l’endormissement, facilite la digestion et le transit intestinal.

Acheter du Miel

Idéalement, il est préférable de privilégier les Miels issus des circuits courts et de l’agriculture biologique. Vous pouvez vous adresser directement à des apiculteurs qui proposent la vente de Miel depuis leurs ruchers ou sur les marchés locaux. Ils proposent d’ailleurs souvent une dégustation pour faire son choix. Privilégiez des Miels Bio et des Miels purs, c’est-à-dire sans ajout de Pollen ou de Gelée royale. Ces mélanges ne sont pas forcément adaptés à l’usage que vous en ferez. Il est également possible de trouver des Miels avec des Labels ou des Miels biologiques dans des magasins ou des épiceries spécialisés. Enfin, des marques françaises de produits de la ruche proposent aussi de très bons Miels en vente en ligne.
Dans tous les cas, un producteur ou vendeur de Miel qui connait son produit et sait qu’il est de qualité, n’hésitera pas à faire visiter son rucher, à faire goûter son produit, à indiquer son nom et ses coordonnées sur l’étiquette des pots de Miel. Les apiculteurs sont des passionnés et travaillent leurs ruchers en respectant les bonnes pratiques et surtout avec un grand respect des abeilles. Consommer des Miels de qualité est un acte de soutien pour la filière apicole et de bien être pour sa santé.

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